mardi 4 octobre 2016

un atelier arts et développement personnel qui s'appuie sur les arts-thérapies et la dramathérapie


A partir des formes d'expression présentes dans les arts du conte, de l'écriture, de la scène et de l'image, nous pouvons cultiver notre créativité spontanée, notre imaginaire, notre capacité de rêverie et notre vie intérieure : notre vie onirique, nos sentiments de sens, notre aptitude à regarder les choses autrement et nous nourrir d'un contact avec les autres dénué d'enjeu. 

L'ART-THERAPIE, Qu'est-ce que c'est ? C'est un ensemble de façons d'utiliser les arts pour développer la créativité dans un but de soin ou dans un but d'épanouissement personnel. Un article : Les arts-thérapies : le vent en poupe à http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/06/16/25103-lart-therapie-vent-poupe.
La DRAMATHERAPIE Qu'est-ce que c'est ? Appelée dramatherapy dans les pays anglo-saxons, cette activité basée sur le jeu théâtral et elle est pratiquée par des art-thérapeutes diplômés. Elle s'adresse à tous les publics dans une optique de découverte du corps en jeu, de soin ou d'épanouissement personnel et de travail sur soi. Une des références principales est {Jeu et Réalité} de DW Winnicott qui considère le jeu et la créativité comme fondements du développement humain tout au long de la vie.  
Consultez le site de l'Association Nationale de Dramathérapie : http://dramatherapiefrance.wix.com/associationnationale

Notre atelier s'inspire de de plusieurs approches des arts, des arts-thérapies, du soin et du développement personnel. Par exemple, le travail de la pionière de la dramatherapy :  Sue Jennings http://www.suejennings.com/.

Les histoires ancestrales sur lesquelles nous nous appuyons sont des contes merveilleux (ou contes initiatiques) et des mythes. Les médiations sur lesquelles nous nous appuyons sont le conte, les matières plastiques et traces graphiques, l'écriture, l'expression corporelle et le jeu théâtral. 
Pour participer à ces ateliers, il n'est pas du tout nécessaire d'avoir une expérience ou des compétences artistiques. 

L'objectif de ces ateliers n'est pas d'acquérir un savoir-faire ou de réaliser une oeuvre correspondant à des canons artistiques.
L'objectif est d'utiliser pour développer notre propre créativité, nous y renouveler, nous y ressourcer, et peut-être nous y transformer en fortifiant l'enfant qui est en nous avec nos ressources d'adultes et nos capacités de rêverie.  



lundi 19 septembre 2016

Multiplicité du psychisme. Un livre qui nous inspire : Le système familial intérieur de R. Schwarz.

Richard Schwarz, un psy américain parle d’un “système familial intérieur” : chaque individu a en lui une multitude de personnages... http://www.elsevier-masson.fr/syste...
 
Bien sûr la résonnance avec le théâtre et nos ateliers axés sur la créativité et la vie intérieure est forte !  Notre objectif est de vive les personnages que nous avons en nous-même tout autant que de les (ré)inventer !
 
Le concept de multiplicité du psychisme : “La plupart d’entre nous avons été conditionnés à penser notre esprit comme une entité monolithique. Nous avons appris que, bien qu’une personne ait des pensées multiples et variées, celles-ci émanent toutes d’une personnalité une et indivisible... Cette conception unitaire de la personne aboutit à toutes sortes de tourments inutiles.” (parce qu’on s’identifie à ses émotions et pensées négatives).
L’auteur évoque les théories psychologiques qui pensent le psychisme en plusieurs parties, de Freud, Mélanie Klein et Jung à la Gestalt et au cognitivo-comportementalisme. “Ces théories (...) se rejoignent toutes pour proposer que notre monde mental est loin d’être unitaire.” L’auteur parle d’entités mentales. “Quelle que soit la conception théorique de ces entités intérieures (...) certains auteurs considèrent ces dernières comme des personnalités en tant que telles (...) distinctes, chacune avec un large éventail d’émotions, de désirs, d’âge, de tempéraments, de capacités et même de sexe (...) ces entités intérieures sont plus que de simples agrégats de pensées ou d’émotions, ou plus que des états de la pensée.”
“C’est aussi le postulat de ce livre. Considérer ces entités intérieures comme des personnalités autonomes, des personnages intérieurs, va à l’encontre de la représentation que nous avons spontanément de nous-mêmes : unepersonne n’a qu’un corps, un seul cerveau; il ne devrait donc y avoir qu’un seul être dans cette personne.
On peut ne voir dans ce concept qu’une métaphore.
Notre culture semble s’accoutumer progressivement à l’idée de multiplicité de l’esprit. L’auteur Hélène Cixous écrit : “Etant plusieurs et insubordonnés, le sujet peut résister à la subjugation.”

Un commentaire sur cet ouvrage : L'intérêt majeur de cet ouvrage est d'introduire la pensée systémique dans le monde intrapsychique. les principes fondamentaux de l'IFS sont les suivants : La multiplicité: c'est la nature de l'esprit humain d'être divisé en un nombre variable de sous personnalités appelées parties. Ces parties consistent en des personnages intérieurs d'âge, de tempérament, de talents et de désirs différents qui forment ensemble une famille intérieure étendue ou une tribue qui contribue à l'enrichissement de notre vie intérieure. Ce système intérieur est ouvert, en relation avec les systèmes extérieurs. Les influences extérieures contraignent les parties à adopter des positions extrêmes et à exercer une influence destructrice dans la vie de l'individu dans un cadre de protection, et elles retrouvent leur fonctions positives. Le self : c'est le siège de notre conscience. Doté de compassion, curiosité, confiance en soi, acceptation des événements de la vie et d'une vision, il a toutes les qualités d'un excellent leader capable de maintenir l'équilibre et l'harmonie intérieure. En cas de perception d'une menance, les parties cherchent à protéger le Self en le mettant à l'abri du danger et en l'écartant de son rôle de leader. Dans un système intérieur ou extérieur, La fonction du leader est de fixer une vision/direction et de soutenir les parties dans la réaliastion de cette vision, de faciliter la communication entre les parties, et de contribuer à gérer les polarisations. Les polarisations : l'auteur nomme ainsi les rôles extrêmes adoptés par des parties sous influences familiales ou traumatiques. Ces polarisations vont affecter le Self en prenant les commandes et en se chargeant de fardeaux (émotions et croyances) qui restent figées dans le passé en polarisation, qui cause des déséquilibres dans la distributions des ressources, des influences et des responsabilités des parties. Chaque partie peut se renforcer dans sa position dans le but de contrecarer l'autre ou de la vaincre, conduisant à des coalitions, des alliances ou des compétitions. Changer une partie indépendament du réseau dans laquelle elle s'insère va probablement causer une résistance, ce qui est en réalité une réaction naturelle et souvent nécessaire pour l'écologie du système. La restauration de l'équilibre du système intérieur : les systèmes les plus fortement polarisés peuvent retrouver un équilibre dans un environnement de protection et avec une direction à suivre. Le système possède ses ressources et doit simplement trouver les moyens de les rendre accessibles et de les réorganiser puisque les parties ont pour tendance naturelle d'établir des relations harmonieuses avec les autres parties et le Self. Le parallèle entre milieu extérieur et intérieur: tel que le modèle IFS le conçoit, les mondes intérieurs et extérieurs du sujet qui forment un système plus large, fonctionnent selon les mêmes principes et réagissent aux mêmes techniques thérapeutiques.

samedi 3 septembre 2016

Un livre qui nous aide : La petite fille dans la forêt des contes, de Pierre Péju. Extraits :

Dans son livre La petite fille dans la forêt des contes, PIERRE PEJU nous invite à prendre conscience que l’enfant concerné par les contes, ce n’est pas forcément le jeune humain mais une part de nous qui est l’une de nos ressources fondamentales tout au long de notre vie (même si nous l’étouffons parfois sous l’impératif d’une normalité autoritaire). Péju écrit :Il est cette ouverture, ce courant de rêveries que seule permet la part d’enfance de l’homme... Chacun de nous, pour l’équilibre de ses forces, a besoin d’une communication avec cette enfance. L'auteur nous invite aussi à ne pas réduire les contes à des interprétations dogmatiques, symboliques ou moralisantes pour que demeure leur plein potentiel, régénérateur de nos âmes et de notre rêverie. Il écrit : certains lambeaux de rêves qui persistent dans notre existence diurne jouent dans notre vie un rôle comparable... Nous avons besoin des contes, besoin de cette part obscure en eux, ce noyau d’ombre qui se dérobera toujours à toutes les interprétations.” 
 
L’idée d’un être-petite-fille se trouve au creux des contes traditionnels, c’est le déplacement de l’enfantin qui, sous les traits d’une petite fille, se dérobe le plus radicalement aux valeurs dominantes. Le conte - expression de l’inconscient collectif et production d’inconscient (création d’images, réalisation de possibilités mentales) - ne pouvait que parler de cette attitude active et marginale des filles qui, refusées ou écrasées, ouvrent momentanément d’autres voies.
Seulement voilà, la plupart des contes traditionnels ferment en achevant tout ce qu’ils ont ouvert (ou laissé entendre) afin que tout rentre dans l’ordre. Ils montrent l’échappée de la petite fille et ils décrivent aussi comment elle est piégée, reprise, réinstallée, en un mot faite reine ! Heureusement pour tout le monde, les contes ne représentent pas seulement une leçon pour faire accepter un destin ou une initiation, mais plutôt un exposé.
Les contes livrent des images d’égarement. Ils parlent aussi bien du désir que des limites de l’existence. A ceux qui écoutent ou racontent, de jouer avec les images, de réfléchir, de rêver ou de choisir.
 
 Le thème de l'homme qui apparait et vous enlève revient comme l'image clé de centaines de récits... car lorsque l'imagination s'empare vraiment du récit, elle ne peut que vouloir faire basculer l'ici vers l'ailleurs et inventer des êtres de passage, des passeurs et des procédés d'évasion... [qui nous ouvrent] d'autres perspectives sur le Désir.
Il s'agit moins d'un symbole que d'une force. Ravisseurs, fées, enchanteresses et séducteurs ne doivent pas être confondus avec des symboles du père et de la mère ou avec des représentations idéales ou angoissées du masculin et du féminin. Ils sont des images bien plus vastes et mouvantes que des symboles univoques.
...la fin du récit, qui pensera qu'il sont vraiment morts?...

dimanche 17 juillet 2016

Atelier THEATRE, arts créatifs & HISTOIRES ANCESTRALES

ATELIERS Arts-thérapies-théâtre en développement personnel :

 Pour participer à ces ateliers, il n'est pas du tout nécessaire d'avoir une expérience ou des compétences artistiques. Les intervenants sont des artistes et art-thérapeutes diplômés mais les participants n'ont besoin d'aucun prérequis. 
 L'objectif des ces ateliers n'est pas d'acquérir un savoir-faire ou de réaliser une oeuvre correspondant à des canons artistiques. 
L'objectif est d'utiliser les formes d'expression présentes dans les arts pour développer notre propre créativité, nous y renouveler, nous y ressourcer, et peut-être nous y transformer en fortifiant l'enfant qui est en nous avec nos ressources d'adultes et nos capacités de rêverie.

Les ateliers 2016-2017 ont lieu les MERCREDI de 20h à 20h40. 34, rue de Châteaudun à PARIS 9e. 

Les médiations sont
- les contes merveilleux (contes initiatiques) et les mythes fondateurs. 
- le jeu théâtral
- l'expression corporelle
- les matériaux plastiques et traces graphiques
- l'écriture

"Le conte peut nous mettre en contact avec ce qu'il y a d'universel dans notre propre expérience de vie, ce qui nous rapproche des autres, de toutes les époques et de tous les pays du monde.... Toutes les formes artistiques se complètent à merveille."  
Sylvie Battle L'art-thérapie au quotidien. 

Petite bibliographie
Des contes russes, des contes d'Andersen, des contes populaires, des mythes grecs, africains ou orientaux...
Clarissa Pinkola Estès, Femmes qui courent avec les loups, Grasset, 1996.
Henri Gougaud, L'arbre à soleils, Seuil, 1979.
Sylvie Battle, L'art-thérapie au quotidien, Jouvence, 2007.












mardi 31 mai 2016

COURS d'ESSAI en "développement personnel CORPS & THEATRE" Juin 2016

Tous les vendredi de Juin 2016, les ateliers sont ouverts à de nouveaux participants pour des cours d'essai en vue d'inscriptions pour l'an prochain (octobre 2016 à juin 2017). 

Les ateliers ont lieu à Paris 9e (34, rue de Châteaudun) 
le vendredi de 20H à 22H.

La participation est de 20€ 
et la réservation se fait au 06 43 48 42 26 auprès de Julie-Anne Stokman qui anime l'atelier.

Renseignements sur            www.entre-les-encres.com 

Depuis 2009 :